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Au gre de mon temps, ...
20 juin 2006

Aujourd'hui, on repart

Quelques années auparavant, sur une autre île: la Réunion.

Grand Bassin est un endroit exceptionnel, retiré de la civilisation moderne. Les conditions de vie sont hors de notre temps: pas de route pour y accéder, pas d'électricité (un oubli de l'état) et pourtant quelques familles vivent encore ici, à plein temps. Les autres remontent pour la semaine et n'y reviennent que les WE.

Un belvédère construit au-dessus du vide, nous donne une vue d'ensemble à laisser sans voix. Les maisons paraissent bien petites, même la cascade de gauche est en miniature. Faut pas avoir le vertige!

La seule possibilité d'y accéder reste le chemin qui plonge dans les 1700m de dénivelé. Un monte-charge dont on croise les câbles dans notre descente, existe pour les besoins des autochtones.

Nous avions passé une nuit en bas chez l'habitant. La descente fut un peu longue, mais pas désagréable.

Vous vous rappelez la cascade minuscule. Elle grandit à vue d'oeil.

La civilisation aussi, se rapproche.

Heureusement, nous avions croisé quelques randonneurs dans notre descente. On se sent facilement bien seul, perdu dans cette nature. Heureusement, les chemins de randonnées réunionnais sont parfaitement balisés.

Pas de télé en bas, juste la nature et la curiosité qui a amené les plus courageux d'entre nous, jusqu'à la cascade qui avait grandi sous nos yeux pendant notre descente. Elle est de belle taille vue de près.

Après un repas créole illuminé au courant produit par un générateur, direction dodo car il fallait remonter le lendemain.

La dame qui nous recevait, disait qu'en moyenne, ils mettaient trois quarts d'heures pour remonter. Moi, j'ai mis trois bonnes heures, un calvaire. Il faut dire que je profitais bien de la cuisine réunionnaise depuis quelques années. De plus, le dénivelé était plus que rude.

On croisa un monsieur qui s'entraînait pour le Grand Raid (une course à pied annuelle qui traverse l'île du sud-est au Nord-ouest) au début de notre remontée. Et pour me narguer sûrement, il nous doubla pendant notre ascension en courant.

Mais le plus rageant, c'est qu'il poussa le vice à refaire un deuxième tour sous notre nez! Quelle endurance!

Un peu plus tard cette année-là, nous vîmes à la télé qu'il était le number one du Grand Raid, titre qu'il endossait régulièrement.

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Commentaires
S
Incroyable ce dénivellé! Vraiment des vues impressionantes
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A
Quel plongeon. C'est impressionnant. Sur ces chemins je ne vous aurais certainement pas suivi, la marche n'étant pas vraiment mon fort depuis toujours et plus depuis une certaine opération.<br /> Bravo pour le courage et champion le number one du grand raid
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D
Un beau souvenir même si c'était dur, tout se mérite !!!
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