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Au gre de mon temps, ...
15 mars 2011

Pour me rassurer,

Pour rassurer ma famille et mes amis, qui s'inquiètent comme moi après la déclaration que je viens d'entendre de Mr Pernaut sur TF1, voici un extrait d'un article paru sur le site de la dépèche de Tahiti un des deux quotidiens de la Polynésie Française.
 
Nuage Nucléaire
Pas de risques majeurs pour la Polynésie

Publié le mardi 15 mars 2011 à 01H00

 

Réunion entre le Pays et le haut-commissariat

Le haut-commissariat et le Pays se sont réunis, hier après-midi, pour faire le point sur la crise nucléaire au Japon.

Les autorités se veulent rassurantes quant à une éventuelle contamination.

Les risques concernent davantage l’hémisphère nord, à savoir les côtes américaines et européennes.

Une réunion était organisée, hier après-midi, à la résidence du haut-commissaire, à Papeete. Elle rassemblait des représentants de l’État, comme le secrétaire général Alexandre Rochat et la porte-parole Magali Charbonneau. Le Pays était représenté par Bruno Cojan, directeur de cabinet du ministre de la Santé, Nicolas Bertholon.

L’objectif était de faire le point sur les événements au Japon et surtout de rassurer la population quant à une éventuelle menace nucléaire. Au vu des explications apportées par Gérard Therry, directeur de Météo France, et de l’analyse physique présentée par Patrick Bouisset, chef du laboratoire de l’Institut de radioprotection et de surêté nucléaire (IRSN), la Polynésie a très peu de risques d’être contaminée par une éventuelle pollution nucléaire. Il semble que les retombées seront infimes sur l’hémisphère sud. Dans l’éventualité où le nuage radioactif viendrait à se propager dans le Pacifique, les risques intéresseraient particulièrement les zones nord, c’est-à-dire les côtes américaines, notamment l’Europe, et pratiquement pas la Polynésie française.

L’IRSN dispose d’un laboratoire d’analyses à Mahina, transféré depuis un an et demi à Vairao. Une surveillance radioactivité effectuée depuis 1962 en Polynésie française. Le laboratoire est capable de mesurer toutes les radionucléides présentes dans l’atmosphère. Les résultats sont régulièrement publiés dans un rapport annuel. Si un plan d’alerte venait à être lancé, lié avec les événements du Japon, les fréquences de surveillance seraient augmentées. Mais on n’en est pas encore dans ce cas de figure. Des opérations effectuées en métropole à la suite de l’explosion de la centrale de Tchernobyl.

Concernant les pastilles d’iode, il existe un stock national que l’on pourrait faire parvenir très rapidement en Polynésie française, en cas d’urgence, de façon à les distribuer rapidement à la population. Si le nuage venait jusqu’à nous, il mettrait 15 jours. Une période suffisante pour organiser cet acheminement.

Des prévisions qui restent valables dans l’état actuel de l’accident nucléaire japonais.

 Et puis rajouter à cet article

“La menace d’une vraie catastrophe nucléaire est bien réelle avec toute cette radioactivité enfouie dans le sous-sol de Moruroa et Fangataufa”

Tea Hirshon, représentante UPLD (Parti indépendantiste)

“Nos cœurs battent beaucoup en ce moment avec la tragédie que vivent les Japonais. On nous dit que le nuage radioactif resterait dans l’hémisphère nord. Mais il n’y a pas de certitudes, quand même. Bien sûr qu’on s’inquiète beaucoup aussi pour nous. En tout cas, on reste tous vigilants, en espérant qu’on ne sera pas touchés. Mais nos pensées vont d’abord au Japon.

Nous craignons toujours qu’un tremblement de terre se produise plus près de chez nous. La menace d’une catastrophe nucléaire est bien réelle, avec toute cette radioactivité enfouie sous le sous-sol de Moruroa et Fangataufa. C’est une vraie menace, surtout pour les populations alentour. Ce n’est pas pour rien que Julien de la Gravière a parlé d’un effet ricochet pour l’atoll de Tureia.”

“Il existe, en France, un stock national de pastilles d’iode”
Magali Charbonneau,porte-parole du haut-commissariat

“Par rapport à un événement qui interviendrait dans le Pacifique Sud, il existe, en France, un stock national de pastilles d’iode, déployable en des temps extrêmement rapides, dans n’importe quel territoire. Que ce soit en métropole ou en outre-mer, on aurait la possibilité de récupérer la quantité nécessaire de pastilles, et la distribuer à la population très rapidement. Par ailleurs, on est peu pénalisé par les délais, pour ce qui concerne la Polynésie française, car, comme vous le savez, il n’y a pas de centrale nucléaire à la ronde, à 10 000 km du pays, et un nuage éventuel ferait le tour dans l’hémisphère en une quinzaine de jours. Donc, on aurait largement le temps de mettre en place des mesures nécessaires, notamment l’interdiction de consommer des produits alimentaires, et tout ça serait géré.”

“S’il y a risque, ça va surtout intéresser l’hémisphère nord”
Bruno Cojan, directeur de cabinet du ministre de la Santé, représentant le Pays

“On travaille partenariat avec le haussariat, qui nous a associés dans cette réunion de travail. Au vu de l’éclairage apporté par le directeur de Météo France et l’analyse du représentant de l’IRSN, la Polynésie a très peu de risques d’être contaminée par cette pollution. Ça ne touche que l’hémisphère nord. Il y a un risque infime de retombées sur l’hémisphère sud. Le message fort, c’est de rassurer la population au vu de l’éclairage de la Météo. S’il y a risque, ça va surtout intéresser l’hémisphère nord, donc les côtes d’Amérique et éventuellement l’Europe. Mais pratiquement pas la Polynésie.”

“Très peu d’échanges de masses d’air entre l’hémisphère nord et sud”
Gérard Therry,directeur de Météo France

“Une fois qu’un polluant est émis dans l’atmosphère, quelle que soit sa nature, il va être transporté et diffusé par les vents. Mais il y a très peu d’échanges de masses d’air entre l’hémisphère nord et sud. En conclusion, on n’est pas du tout sous le vent de ce qui se passe au Japon. Si un polluant est émis dans l’atmosphère, il va être emporté dans la zone de zonage, et pour faire un tour d’hémisphère, il va mettre une durée caractéristique d’une quinzaine jours. Si un nuage radioactif se propageait, il se dirigera vers le centre du Pacifique puis vers les côtes ouest des USA.”

Alors au vu de tout ceci, j'aime à me rassurer que nous avons été bien plus contamié avec Chernobyl en Bretagne à l'époque que nous le serons dans une quinzaine de jours en Polynésie.

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Commentaires
M
Je comprends ta maman de si'inquiéter! Nous n'avons de très proches dans cette zone mais des amis, et on ne peut s'empêcher de penser spécialemenr à eux!<br /> On pense à toi et les tiens, évidemment.<br /> Grosses bises.<br /> Hélène.
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