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Au gre de mon temps, ...

9 mars 2010

Hardanger sur nappe

La pluie ne m'a pas empêché d'avancer mon Hardanger. Voilà le premier quart du tour extérieur de broder.

Bien sur il fallait que je fasse le découpage du contour final.

Cette impression de fini qui me donne envie de poursuivre même si ce n'est pas pour demain.

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8 mars 2010

Saison des pluies

Pas de tsunami ce week-end, ni de cyclone, bien que les pluies diluviennes que l'on a subit  jeudi et vendredi en continue valent bien par leur intensité et les dégâts occasionnés, les pluies cycloniques de l'île de la Réunion en d'autres temps. Il est tombé sur la ville de Faa'a 200 mm en 24 heures soit la quantité d'un mois normal en pleine saison des pluies.

Résigné le polynésien quand il n'est pas excédé par ces inondations aux mêmes endroits à chaque grosse pluie. Dans bien des quartiers des villes de la côte nord et est de l'île (les plus touchées, les plus peuplées aussi), on a joué de la raclette et de la serpillière, voir même déblayé les abords des rivières en pleine crue ou érigé des semblants de digue dans l'espoir de sauver quartiers et maisons des montées des eaux.

Les secours étaient saturés voir débordés par le nombre d'interventions. Même l'aéroport a du fermer pendant plusieurs heures. Des routes ont été coupées par des affaissements de falaises et éboulis.

Inquiétude aussi pour nous qui vivons au pied d'une colline et ses eaux de ruissellements qui gonflaient aux fils des heures mais qui se drainaient plutôt bien sous notre surveillance régulière et celles des voisins du dessus et de dessous. Il s'agissait de dégager au fur et à mesure des écoulements les amalgames de végétation dans les gros caniveaux de nos terrains, jardins respectifs pour éviter les débordements inopinés.

Donc à par le bruit des fortes pluies sur la tôle du toit (pas d'ardoises ici, ni de tuiles) et la grisaille constante qui nous a obligé à allumer la lumière plusieurs fois dans la journée, les vêtements à sécher régulièrement après nos "bains de pluie" de surveillance, nous supportons à moindre mal et avec philosophie cette saison des pluies.

Tout cela ne dure qu'un temps. Bon d'accord cette année, nous sommes vernis!

Samedi, une certaine luminosité est revenue suivi, en fin d'après-midi, d'un soleil des plus timide.

Nous sommes donc partis marcher dans notre jardin public préféré et faire un tour au salon Made in fenua 2010 qui avait rouvert ses portes, ce qui a quelque peu allégé notre humeur.

Je vous montre tout cela bientôt.

8 mars 2010

Saison des pluies

Pas de tsunami ce week-end, ni de cyclone, bien que les pluies diluviennes que l'on a subit  jeudi et vendredi en continue valent bien par leur intensité et les dégâts occasionnés, les pluies cycloniques de l'île de la Réunion en d'autres temps. Il est tombé sur la ville de Faa'a 200 mm en 24 heures soit la quantité d'un mois normal en pleine saison des pluies.

Résigné le polynésien quand il n'est pas excédé par ces inondations aux mêmes endroits à chaque grosse pluie. Dans bien des quartiers des villes de la côte nord et est de l'île (les plus touchées, les plus peuplées aussi), on a joué de la raclette et de la serpillière, voir même déblayé les abords des rivières en pleine crue ou érigé des semblants de digue dans l'espoir de sauver quartiers et maisons des montées des eaux.

Les secours étaient saturés voir débordés par le nombre d'interventions. Même l'aéroport a du fermer pendant plusieurs heures. Des routes ont été coupées par des affaissements de falaises et éboulis.

Inquiétude aussi pour nous qui vivons au pied d'une colline et ses eaux de ruissellements qui gonflaient aux fils des heures mais qui se drainaient plutôt bien sous notre surveillance régulière et celles des voisins du dessus et de dessous. Il s'agissait de dégager au fur et à mesure des écoulements les amalgames de végétation dans les gros caniveaux de nos terrains, jardins respectifs pour éviter les débordements inopinés.

Donc à par le bruit des fortes pluies sur la tôle du toit (pas d'ardoises ici, ni de tuiles) et la grisaille constante qui nous a obligé à allumer la lumière plusieurs fois dans la journée, les vêtements à sécher régulièrement après nos "bains de pluie" de surveillance, nous supportons à moindre mal et avec philosophie cette saison des pluies.

Tout cela ne dure qu'un temps. Bon d'accord cette année, nous sommes vernis!

Samedi, une certaine luminosité est revenue suivi, en fin d'après-midi, d'un soleil des plus timide.

Nous sommes donc partis marcher dans notre jardin public préféré et faire un tour au salon Made in fenua 2010 qui avait rouvert ses portes, ce qui a quelque peu allégé notre humeur.

Je vous montre tout cela bientôt.

4 mars 2010

Une découverte

Une activité que je n'avais pas approchée jusqu'à présent, le pochoir sur tissu. Bien sur j'ai comme beaucoup, poché avec optimisme quelques murs de ma maison dans les années 95 quand c'est devenu à la mode, mais là sur du tissu, cela ne m'avait jamais vraiment attirée.

Je dois dire que je ressors enthousiaste de ce premier cours avec ce tapis de bain et ses hibiscus.

Ce soir, le week-end commence.

Demain est jour férié pour la Polynésie. Ils fêtent l'arrivée de l'évangile.

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2 mars 2010

Le doudou

Pas de post à rallonge pour aujourd'hui. Juste une photo pour vous montrer mon plaid de naissance et un de ses grands "morceaux" si ce n'est le plus grand à broder, le doudou.

Beaucoup de changements de couleurs comme toujours, je suis très gâtée.

J'en suis presque à la moitié du doudou.

Je le délaisse quelques jours pour m'offrir une parenthèse Hardanger ce qui avancera ma sur nappe, j'en ai très envie. Avancer mes longueurs de jours ne devrait pas me faire de mal.

 

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1 mars 2010

Après un samedi agité

chinoiseJe vous ramène au week-end précédent avec la journée culturelle chinoise que nous n'avions pas approché depuis deux ans.

Bien sur le côté spectacles est toujours présent tout au long de cette journée sous l'énorme barnum dressé comme tous les ans dans le jardin du temple Khanti avec cette année en plus, quelques extraits de la représentation d'une troupe chinoise qui est venue se produire sur le fenua.

A l'extérieur, nous faisons toujours le tour des stands, de préférence tôt le matin en arrivant, la meilleure heure pour tout approcher sans trop de monde.

Cette année, je vous montre quelques bibelots, les maîtres en calligraphie chinoise et de très belles porcelaines naturellement hors de prix pour mon porte-monnaie, de nouvelles tenues traditionnelles.

De superbes jeunes filles qui portent pour l'année 2010 les couronnes de Miss Dragon et de sa seconde dauphine.

Merci mes demoiselles!

Nous nous risquons toujours dans la foule pour un deuxième tour des stands en partant. On ne sait jamais pour peu que l'on ait oublié quelques choses (lol).

Pauvre DH qui patiente dans les allées et du coup serre la main du président de la Polynésie Française deux fois en nous attendant (hihi!).

Je vous le montre lors de son discours d'inauguration quelques heures plus tôt bien escorté par le tigre de l'année et la statue de Khanti.

Revenons à nos emplettes, rien d'extraordinaire juste quelques éventails, portes bonheur et le signe de l'horoscope chinois en verre pour ma fille.

27 février 2010

Réveil brutal

Pour cette nuit de début de week-end dans le Pacifique sud avec cette sonnerie au loin dans mon beau rêve.... DH bouge et me dit: c'est le téléphone..... Mais quelle heure est-il? ... Oh! 2h45... J'ai horreur du téléphone quand il sonne la nuit, c'est toujours inquiétant.

A peu près réveillée, je l'entends parler: .....alerte tsunami ..... Bon dieu, je me lève d'un seul coup. Ma fille aussi est debout. De vieux souvenirs enfin pas si vieux que ça ressurgissent d'un seul coup... 1 à 2 m de vagues prévues à partir de 7h50 venant de l'est... Un tremblement de terre au Chili...

Bon, j'allume la radio. Plusieurs secousses en effet dont une à 8,8 sur l'échelle de Richter au Chili. Ou-ah, c'est un énorme séisme. Déjà, ils disent à la radio que l'île Robinson Crusoe qui abrite des scientifiques français dont on est sans nouvelles, a été balayée par huit mètres de vagues, que l'Ile de Pâques ( 5000 habitants ) est en cours d'évacuation partiellement par l'armée Chilienne.

Il faut en gros huit heures (à 700km/h) pour qu'un tsunami arrive sur Tahiti en cas de séisme sur la dorsale Chilienne et que les côtes est et nord sont les plus exposées. Les gens doivent donc se réfugier à au moins dix mètres de hauteur pour cette fois. De notre côté de l'île, cinq mètres suffiront. Nous resterons donc à la maison.

Impossible de me rendormir même si nous ne sommes pas vraiment au raz de l'eau ni en bordure immédiate de la mer, le risque existe et n'est que calculé, pas de vérification avant l'arrivée des vagues.

Et puis le téléphone sonne encore. Un grand merci à Béatrice qui me lit souvent et qui s'inquiétait de savoir si je savais, vu ma situation géographique.

4h passé. On entend la sirène du tsunami. Beaucoup trop faible, si je dormais, elle ne m'aurait pas réveillée. Un peu plus tard, ceux sont des sirènes de polices, pompiers, un haut parleur aussi que l'on perçoit plus nettement côté front de mer. A la radio, ils disent qu'ils réveillent, préviennent les gens pour les évacuer des bords de mer et des vallées de l'île qui deviennent très dangereuses quand les vagues s'y engouffrent. Plus de circulation à moins de 500m de l'eau à partir de cinq heures.

6h- 7h. Les sirènes de bateaux sortant retentissent côté port qui se vide. C'est plus sur d'être en pleine mer. On nous apprend que l'alerte rouge est déclenchée à Hawaii ainsi qu'au Japon, la Nouvelle Zélande et l'Australie pour les côtes entre Sydney et Brisbane.

Les premières vagues traversent les Gambier (Rikitea) avec des hauteurs d'environ cinquante centimètres mais des retraits et retours de mer successifs impressionnants voir inquiétants aux dires de la population qui s'est réfugiée en hauteur dans l'attente de fin d'alerte (au moins deux heures).

7h- 8h. Du côté des Iles Australes, même phénomènes de retraits de la mer à Rapa vers 6h40 sur un mètre cinquante sans grandes remontées des eaux.

A Papeete, on n'entend plus le trafic, c'est calme à part le bruit des coqs bien sur et le Air France du matin qui vient de décoller. Les vols de ATN de Paris-Los Angeles ainsi que celui venant de Tokyo ont été détournés sur Hawaii.

Restent les Iles Marquises qui n'ont pas de lagon où l'on attendait les plus grandes vagues à la même heure. Sur Hiva Oa, il a des retraits de plus de vingt mètres. La mer s'est retirée des baies avant un retour en force passant jusqu'au dessus de la digue. Ma fille est particulièrement attentive. Elle était aux Marquises, il y a à peine une semaine. 

8h-10h. Le phénomène continue aux Iles Marquises presque une dizaine de fois avec la plus grande amplitude jamais enregistrée pour l'archipel, quatre mètres de hauteur de vagues. Les gens sont en hauteur à l'abri. Et nous suivons le récit d'une dame à la radio qui raconte toute cette mer qui se retire en tourbillon telle un lavabo que l'on vide et qui un moment plus tard revient à une vitesse et force. Peu de dégâts en fin de compte, la digue est toujours là et tient. Deux bonitiers ont coulés et un bateau s'est échoué à Nuku Hiva.

Côté Papeete, les évacuations de bords de mer ont commencé sur la côte est et nord bien avant l'aube. C'est samedi et les gens n'ont pas eu le temps de partir travailler. La situation est bien plus calme que la dernière fois. Il est 8h30 quand la mer commence à se retirer sur Papeete avec des retours de vagues de 40 cm. Sur la côte est, le retrait de l'océan est plus conséquent sur cinq à dix mètres. J'aurai bien aimé voir ça!

Du côté de la bouée de surveillance des Australes à Tubuaï, on ne compte que 30cm de montées descentes des eaux et pour celle de Rangiroa (tuamotu) 40 cm.

L'alerte rouge est levée sur les Gambier vers 9h et il est 10h15 quand la sirène retentit à nouveau à Papeete. Je commence à avoir l'oreille et puis il n'y a pas de bruit dans la ville même les coqs se sont tuent.

Levée de l'alerte dans toute la Polynésie sauf aux Marquises.

Alors, vous la trouvez comment ma vie en Polynésie,

                   ça vous donne pas envie de venir me voir?

25 février 2010

Midsummer's dream

Aujourd'hui, place aux petits points à la machine avec de nouveaux appliqués sur l'un des quatre bords tous montés maintenant:

La partie centrale se remplit aussi. La base du cygne est placé.

Pour le feuillage j'ai opté pour un tissu particulier.

En plus d'être d'un batik, il est pailleté d'or. C'est assez inattendu mais elles ne s'en vont pas au lavage.

Loin d'être fini, il prend néanmoins forme petit à petit.

Il s'agit maintenant de coudre tout ceci.

23 février 2010

Nouvelle avancée

Des nouvelles du lapin, qui m'a tenu compagnie en fin de semaine passée.

A peine terminé, il est déjà en grande conversation avec les oiseaux.

22 février 2010

Le week end

Des week-end qui se suivent à une vitesse folle et qui se ressemblent, enfin en partie.

On commence par l'aéroport ce samedi en soirée pour aller chercher notre fille qui revient de sa semaine de découverte de deux des Iles Marquises.

 

Grande semaine de visites, randonnées, de pêche mais aussi plages sans oublier sorties à cheval en pleine nature, danse...

Un voyage éducatif, culturel à la rencontre du peuple de ces îles très reculées de Polynésie. Pour situer cet archipel, il est à peu près à mi distance entre Tahiti et Hawaii. Si cela ne vous dit pas grand chose, sachez que c'est sur une de ces îles que sont enterrés un peintre célèbre Gauguin et un chanteur non moins célèbre, Jacques Brel.

Des îles magnifiques, m'a t'elle dit, et les marquisiens sont tellement gentils.

Enfin elle nous est revenue, contente de nous revoir. Huit jours c'est long pour nous comme pour elle surtout pour un premier voyage seule. Elle était heureuse aussi de nous le raconter et de nous montrer ses photos.

Nous voilà repartis le lendemain matin pour la journée culturelle chinoise. Je vous en reparle bientôt.

Et puis en soirée, direction Toata'a (une place en plein air sur le front de mer de Papeete où se déroulent les concerts, les concours de danses du Heiva) pour assister à une soirée musicale au profit des sinistrés de Haïti et de Tubuai. Vous vous souvenez cette île polynésienne très dévastée par le cyclone Oli, il y a peu.

Grand mélange des genres en musique ainsi que de la danse tahitienne pour tous ces artistes jeunes et moins jeunes du fenua(pays) qui se sont relayés bénévolement sur scène avec beaucoup de plaisir pendant plus de trois heures trente.

Voilà un week end chargé mais la semaine a redémarré plus routinière car les vacances sont finies.

 

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