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Au gre de mon temps, ...
21 mars 2011

Rotoava, le village

De l'aéroport, nous devrons traverser le village avec un premier point d'arrêt en son magasin. Soit dit en passant pour acheter quelques bouteilles d'eau, cartes postales et autres douceurs. Le plus drôle, c'est qu'il n'y avait plus d'eau plate en bouteilles à acheter, aucune arrivée le matin, peut être demain, nous dit-on ou la semaine prochaine.... Le ton est donné.

Des vacances de rêve au bout du monde!!!

Heureusement que j'arrive à prendre quelques photos en traversant ce village en voiture car nous ne le reverrons pas une seule fois pendant notre séjour, la propriétaire de la pension (à 8 km de là) n'accepta pas une seule fois de nous y ramener sur les 5 jours de séjour, malgré la demande de plusieurs d'entre nous et notre retour à l'aéroport se fera en truck, tout un programme.

Je vous montre quand même quelques photos prises pour certaines à l'arraché pour vous donner une idée de ce village.

Le village est à l'identique de ceux des Iles de la Société. La seule différence c'est qu'il ne se loge pas entre montagne et lagon ou océan. Non, ici c'est entre océan et lagon à perte de vue qu'il est installé.

Nous croiserons aussi l'école, la mairie et une église qui est très belle en son intérieur (vu sur une carte postale achetée), nous entr'apercevrons le port et son quai.

¨

Ce sera mon plus grand regret de ce séjour de n'avoir pu me ballader et visiter ce village (sans commentaire).

Nous voilà de nouveau sur la route avec l'océan sur notre gauche direction sud pour découvrir notre pension.

 

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15 mars 2011

Pour me rassurer,

Pour rassurer ma famille et mes amis, qui s'inquiètent comme moi après la déclaration que je viens d'entendre de Mr Pernaut sur TF1, voici un extrait d'un article paru sur le site de la dépèche de Tahiti un des deux quotidiens de la Polynésie Française.
 
Nuage Nucléaire

Pas de risques majeurs pour la Polynésie

Publié le mardi 15 mars 2011 à 01H00

 

Réunion entre le Pays et le haut-commissariat

Le haut-commissariat et le Pays se sont réunis, hier après-midi, pour faire le point sur la crise nucléaire au Japon.

Les autorités se veulent rassurantes quant à une éventuelle contamination.

Les risques concernent davantage l’hémisphère nord, à savoir les côtes américaines et européennes.

Une réunion était organisée, hier après-midi, à la résidence du haut-commissaire, à Papeete. Elle rassemblait des représentants de l’État, comme le secrétaire général Alexandre Rochat et la porte-parole Magali Charbonneau. Le Pays était représenté par Bruno Cojan, directeur de cabinet du ministre de la Santé, Nicolas Bertholon.

L’objectif était de faire le point sur les événements au Japon et surtout de rassurer la population quant à une éventuelle menace nucléaire. Au vu des explications apportées par Gérard Therry, directeur de Météo France, et de l’analyse physique présentée par Patrick Bouisset, chef du laboratoire de l’Institut de radioprotection et de surêté nucléaire (IRSN), la Polynésie a très peu de risques d’être contaminée par une éventuelle pollution nucléaire. Il semble que les retombées seront infimes sur l’hémisphère sud. Dans l’éventualité où le nuage radioactif viendrait à se propager dans le Pacifique, les risques intéresseraient particulièrement les zones nord, c’est-à-dire les côtes américaines, notamment l’Europe, et pratiquement pas la Polynésie française.

L’IRSN dispose d’un laboratoire d’analyses à Mahina, transféré depuis un an et demi à Vairao. Une surveillance radioactivité effectuée depuis 1962 en Polynésie française. Le laboratoire est capable de mesurer toutes les radionucléides présentes dans l’atmosphère. Les résultats sont régulièrement publiés dans un rapport annuel. Si un plan d’alerte venait à être lancé, lié avec les événements du Japon, les fréquences de surveillance seraient augmentées. Mais on n’en est pas encore dans ce cas de figure. Des opérations effectuées en métropole à la suite de l’explosion de la centrale de Tchernobyl.

Concernant les pastilles d’iode, il existe un stock national que l’on pourrait faire parvenir très rapidement en Polynésie française, en cas d’urgence, de façon à les distribuer rapidement à la population. Si le nuage venait jusqu’à nous, il mettrait 15 jours. Une période suffisante pour organiser cet acheminement.

Des prévisions qui restent valables dans l’état actuel de l’accident nucléaire japonais.

 Et puis rajouter à cet article

“La menace d’une vraie catastrophe nucléaire est bien réelle avec toute cette radioactivité enfouie dans le sous-sol de Moruroa et Fangataufa”

Tea Hirshon, représentante UPLD (Parti indépendantiste)

“Nos cœurs battent beaucoup en ce moment avec la tragédie que vivent les Japonais. On nous dit que le nuage radioactif resterait dans l’hémisphère nord. Mais il n’y a pas de certitudes, quand même. Bien sûr qu’on s’inquiète beaucoup aussi pour nous. En tout cas, on reste tous vigilants, en espérant qu’on ne sera pas touchés. Mais nos pensées vont d’abord au Japon.

Nous craignons toujours qu’un tremblement de terre se produise plus près de chez nous. La menace d’une catastrophe nucléaire est bien réelle, avec toute cette radioactivité enfouie sous le sous-sol de Moruroa et Fangataufa. C’est une vraie menace, surtout pour les populations alentour. Ce n’est pas pour rien que Julien de la Gravière a parlé d’un effet ricochet pour l’atoll de Tureia.”

“Il existe, en France, un stock national de pastilles d’iode”
Magali Charbonneau,porte-parole du haut-commissariat

“Par rapport à un événement qui interviendrait dans le Pacifique Sud, il existe, en France, un stock national de pastilles d’iode, déployable en des temps extrêmement rapides, dans n’importe quel territoire. Que ce soit en métropole ou en outre-mer, on aurait la possibilité de récupérer la quantité nécessaire de pastilles, et la distribuer à la population très rapidement. Par ailleurs, on est peu pénalisé par les délais, pour ce qui concerne la Polynésie française, car, comme vous le savez, il n’y a pas de centrale nucléaire à la ronde, à 10 000 km du pays, et un nuage éventuel ferait le tour dans l’hémisphère en une quinzaine de jours. Donc, on aurait largement le temps de mettre en place des mesures nécessaires, notamment l’interdiction de consommer des produits alimentaires, et tout ça serait géré.”

“S’il y a risque, ça va surtout intéresser l’hémisphère nord”
Bruno Cojan, directeur de cabinet du ministre de la Santé, représentant le Pays

“On travaille partenariat avec le haussariat, qui nous a associés dans cette réunion de travail. Au vu de l’éclairage apporté par le directeur de Météo France et l’analyse du représentant de l’IRSN, la Polynésie a très peu de risques d’être contaminée par cette pollution. Ça ne touche que l’hémisphère nord. Il y a un risque infime de retombées sur l’hémisphère sud. Le message fort, c’est de rassurer la population au vu de l’éclairage de la Météo. S’il y a risque, ça va surtout intéresser l’hémisphère nord, donc les côtes d’Amérique et éventuellement l’Europe. Mais pratiquement pas la Polynésie.”

“Très peu d’échanges de masses d’air entre l’hémisphère nord et sud”
Gérard Therry,directeur de Météo France

“Une fois qu’un polluant est émis dans l’atmosphère, quelle que soit sa nature, il va être transporté et diffusé par les vents. Mais il y a très peu d’échanges de masses d’air entre l’hémisphère nord et sud. En conclusion, on n’est pas du tout sous le vent de ce qui se passe au Japon. Si un polluant est émis dans l’atmosphère, il va être emporté dans la zone de zonage, et pour faire un tour d’hémisphère, il va mettre une durée caractéristique d’une quinzaine jours. Si un nuage radioactif se propageait, il se dirigera vers le centre du Pacifique puis vers les côtes ouest des USA.”

Alors au vu de tout ceci, j'aime à me rassurer que nous avons été bien plus contamié avec Chernobyl en Bretagne à l'époque que nous le serons dans une quinzaine de jours en Polynésie.

14 mars 2011

Un atoll de Polynésie

Pour oublier ces images d'horreur et de désespoir que l'on voit à la TV depuis vendredi, je vous amène à notre escapade sur un atoll de Polynésie à l'occasion de la sortie annuelle de la section plongée du club.

Celui retenu fût Fakarava. C'est un immense atoll situé au nord est des Tuamotu le deuxième plus grand après Rangiroa. A 450 km au nord est de Tahiti, il faut compter 1h30 de vol au-dessus de l'océan avant de voir ça:

Après l'atterrisage, nous retrouvons notre hôtesse qui est venue nous chercher ainsi que la responsable de la société de plongée qui nous fera un topo sur le déroulement de notre séjour et notre habilitation au Nitrox, je vous en reparle bientôt.

Vous avez compris, il s'agit pour sa plus grande part d'un séjour de plongées dans les passes de l'atoll riches en poissons de toutes sortes ainsi que de paysages sous marins très préservés et j'ai envie de dire tant mieux car il n'y a rien à faire sur ces atolls à part se reposer, s'adonner aux jeux aquatiques, prendre le soleil et surtout éviter de se faire cramer.

 

 

11 mars 2011

Drôle de journée

Qui commence par un réveil brutal vers 2h 40 par le téléphone qui sonne. Beurkkk !

A l’autre bout du monde ma mère qui au-delà de l’inquiétude, n’a pu s’empêcher de nous appeler en plein milieu de l’après midi tout en regardant les déferlantes d'un tsunami qui s'abattent sur le Japon après un énorme tremblement de terre.  

Bien sur nous dormions à cette heure-là, mais une fois rassurée, on arriva plus ou moins à retrouver les bras de Morphée.

5 heure: nouveau coup de fils. C’est la chaîne téléphonique du travail de mon époux qui se met en branle pour nous prévenir qu’une alerte au tsunami est déclenchée. Il sera dit que nous serons debout tôt aujourd’hui, ni reposer, ni calme et encore moins après avoir ouvert la TV et découvert sur CNN et LCI, des images d'horreur et de désolation qui finiront de nous réveiller.

Evidemment, naturellement serait le mot juste, les vagues arrivent vers nous avec une évaluation de 1 à 2 m sur Tahiti attendues à partir de 7h15.

Nous sommes priés de monter à trois mètres. Nous ne bougerons donc pas de la maison. Les Iles Marquises seront moins bien loties avec une attente de vagues de 2 à 4 m, là-bas pas de lagon mais un océan profond qui n'atténuent pas les vagues avant d'arriver sur les îles.

Décidément, hier avait lieu une première, un exercice géant d’évacuation des écoles de Papeete suite à un tsunami et là ce matin, nous nous retrouvons tous devant cette réalité mais l’alerte étant tôt, les écoles resteront fermées aujourd’hui.
Bien sur les populations comme les fois précédentes ont été évacuées des bords de mer et des vallées et nous avons même reçu un SMS du Haut Commissariat nous annonçant notre état d’alerte, une première. Mais hélas toujours une sirène très faible non perçue par nous. Heureusement, le téléphone a bien marché.


Voilà nous avons attendu nos vagues qui ont sévies pendant plus d’une demi heure avec des montées entre 40cm et 1m n’occasionnant aucun dégât.

Une chance !

J’ai rappelé ma mère sur Skype pour la réconforter  parce qu’en regardant cette poussée de mer qui arrachait tout en avançant dans les terres du Japon, j’imaginais son impuissance nous sachant endormis dans une zone qui est loin d'être à l'abri.

Espérons que toutes ces secousses s’arrêtent bien vite maintenant au Japon et que la vie petit à petit reprenne sa place même si le chemin sera long pour oublier, pour réparer.

Quand à nous, l'alerte a été levée en fin de matinée en Polynésie et le Air France cloué au sol depuis le matin a décollé vers 11h30.

Nous avons perdu le beau soleil du matin et le tonnerre a pris le relais de notre matinée ensoleillé avec des trombes d'eau suivi de pluie sous un ciel bien gris toute l'après-midi.

Décidément quelle bien triste et longue journée!

4 mars 2011

quelques assiettes

Je me suis laissée porter par l'exotisme du moment ( hibiscus, bananes, coco, frangipaniers, ...) pendant ma session de cours de peinture sur porcelaine avec ces assiettes à dessert.

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