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Au gre de mon temps, ...
24 avril 2006

Un lieu chargé d'histoire

Cette semaine fût la plus pluvieuse que l'on est eu depuis longtemps.

Le week end ne fut guère mieux. Oserais-je vous dire que nous avons eu froid, avec toute cette pluie, La chaleur s'est enfuie, grrr! ..... On ne se moque pas!

Si, si, on peut avoir froid sous les tropiques!

Le soleil n'est revenu que dimanche vers 17h et il faudra bien un peu de temps pour ne plus ressentir l'humidité ambiante.

Je préfère vous parler de notre dimanche précédent, qui lui, fût très ensoleillé. Nous avons visité un Marae (On prononce Marré) : Sanctuaire religieux en plein air qui servait pour les cérémonies religieuses.

  

Celui que nous avons visité est un Marae qui fut restauré en 1954. Ce n'est pas le plus important mais le mieux préservé de l'île. Des Tiki semblent garder les lieux.

Bien étrange, l'atmosphère qui y règne, un calme hors du temps. Il faut dire qu'il a été édifié dans une espèce de cuvette  au pied des montagnes. Il y règne une végétation luxuriante et surtout bien haute.

Nous n'avions pas de guide-pays pour visiter ce site, rien que les infos de guides touristiques. J'espère ne pas heurter les autochtones par mes dires.

Les premièrs vestiges que l'on croise en remontant le chemin sont des terrasses en escalier. Certaines accueillaient des enclos à cochons.

Un peu plus haut après avoir admirer la végétation, nous atteignons une plateforme. La partie droite en herbe:  je pense que c'est là que se déroulent, pendant les fêtes du Heiva, des spectacles que l'on ira sûrement voir.

Sur la partie gauche: un faré. Il s'agit sûrement du " Fare ia manaha", ce qui veut dire: maison des trésors cachés. Il était construit et aménagé suivant un rituel très précis. Lui, aussi avait l'air d'être bien gardé.

et enfin le Marae:

Il est entouré de murs en pierres formant une cour rectangulaire pavée : lieu sacré interdit au public. L'on y voit des tikis de chaque coté de l'entrée; à l'intérieur de l'enclos, des Unu:  sculptures en bois représentant des membres de la famille ; des grandes pierres debout  : symbolisant les ancêtres.

Une partie de cette cour servait pour les offrandes aux Dieux (nourritures), mais aussi  pour les sacrifices animales : les cochons .

Dans certains Marae étaient pratiqués des sacrifices humains, réservés aux grandes occasions et que sur des sujets mâles: la religion n'étant qu'une affaire d'hommes, les femmes n'étaient pas admises.

Voilà, pour la petite exploration dans l'histoire de cette région du monde.

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Commentaires
G
les fêtes du Heiva en juillet et je n'étais pas encore arrivée en juillet dernier. Je te rassure en janvier-fevrier, nous avons eu aussi de la pluie pendant presque trois semaines.Nous n'avons pas pu approcher le lagon : dur dur en plein été: c'est la saison des pluie.
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A
si si je te crois quand tu dis avoir eu froid. Je n'ai jamais eu aussi froid qu'à Tahiti. Pour les fêtes du turaï(?) en juillet sur la Place Vaïeté nous étions transis.<br /> A Noël la 1ère année il a plu 3 semaines sans discontinuer pendant les vacances scolaires. Ce qui fait que les enfants ont fait du vélo et de la voiture à pédale dans la maison (heureusement qu'elle était grande).<br /> Je me souviens aussi avoir visité un Marae très intéressant
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