Enfin, quand je dis petite, je vous parle de neuf heures de randonnée. Et, oui. Comme vous pouvez le deviner, je, enfin nous (surtout ma fille et moi) sommes cassées, complètement HS.

Mais quelle ballade!

Partis sur le chemin d'une ballade familiale au départ,

Nous longeons des retenues d'eau dans le lit de la rivière, sur la gauche du chemin très plat et agréable pour commencer.

Après deux heures et demi de marche, nous voici arrivés à un point de vue sur une cascade vertigineuse de trois cent mètres de dénivelé. Superbe!

Et nous continuons notre grimpette jusqu'au vieux fort qui n'est plus que ruine et fût abandonné en 1906 par l'armée française.

Ce fût un point stratégique des combattants des guerres tribales, transformé en cantonnement militaire dans les années 1898.

Deux heures et demi plus tard, après avoir traversé d'anciens jardins dit "du Gouverneur" mangé des framboises tahitiennes, admiré la vanille sauvage, les différentes fleurs, arbres et déjeuné dans le cours d'eau d'une rivière. Il était l'heure de faire demi-tour en admirant Le Diadème" presque à porté. Il suffit de le regarder pour savoir d'où il tire son nom.

Nous faisons demi-tour: plus que quatre petites heures pour retourner au parking.

Une petite pause plouf, quand même, dans une vasque à mi-chemin, histoire de relâcher la fatigue.

Voilà, c'était la randonnée du week-end.

Pour nous, les européens, et complètement inconnue de moi.

Dans le mag de télé de la semaine, j'ai été attirée par une pub qui vantait les produits asiatiques pour fêter la lune. Et c'est quoi "fêter la lune".

C'est, d'après ce que j'ai lu, la deuxième plus grande fête du calendrier chinois après une autre que l'on connaît plus: leur nouvel an. C'est d'ailleurs férié dans beaucoup de pays asiatiques.

On fête donc la lune à la mi-automne dans les pays asiatiques, quand la lune est la plus belle là-bas: pique nique cette nuit-là et bien sur, on mange un gâteau traditionnel: le gâteau lune. Je vous le montre:

J'en ai acheté deux ce matin et ma foi, je n'ai pas attendu le 6 octobre prochain, date de cette fête pour y goûter.

Même si mon DH m'a fait la moue quand j'ai voulu le faire passer au grade de goûteur occasionnel, en me disant que je n'étais peut être pas obligée de le prendre comme cobaye pour mes C..... C'est pas grave, chéri. Il n'est pas question de t'empoisonner et on dormira moins bête ce soir.

Cela dit, on l'a mangé ensemble devant l'air quelque peu dubitatif de notre fille. Et c'est très bon, un mélange sucré salé avec un arrière-goût de haricots, croustillant autour. Un goût ressemblant pour ce qui connaisse, à celui du gâteau patate que j'avais découvert à la Réunion.

Ce week-end, j'ai fait du kayac, sur le lagon d'Arue (à l'est de Papeete), pour la première fois de ma vie. Pas de photos: on ne peut pas ramer et photographier en même temps (lol). Mais bon,il m'a fallu atteindre un peu plus de quarante ans pour me lancer. Et ma foi, j'ai beaucoup aimé à par bien sur les coups de soleil.

Aujourd'hui, je vais vous parler encore de p'tits bêtes. Mais celles-ci ne sont pas aimées du tout et pour cause.

Ma fille a ramené de l'école, un livre qu'elle doit lire pour ensuite l'étudier en classe. Les nouveaux exemplaires ne sont pas arrivés.

Et, on comprend pourquoi l'école en a commandé des nouveaux.

Cela se résume en un mot: termite.

J'avais déjà vu à la Réunion, le béton d'une maison attaqué par ces petites bêtes mais les bouquins d'une bibliothèques jamais. Quel fléau!

C'est une chance, il ne manque pas de pages. Mais elles sont quelques peu trouées, enfin mangées!

Mon bébé chérie, enfin ma fille de 10 ans brode. Et oui, du point de croix comme moi.

C'est papa qui va être content, il y avait déjà une "félée" dans la maison alors deux....

Quelqu'un sait-il d'où vient cette expression: chat de gouttière.

Et bien moi, j'ai une petite idée.

Quand il a plu, monsieur aime aller boire dedans même s'il a son petit bol en verre près de sa gamelle.

Mais pas de pluie depuis un moment ici. Alors, vu son assiduité, je pense qu'il a réveillé un margouilla ou une autre bestiole,

Après un début de semaine surbookée, le club va reprendre ses activités après la semaine de vacances qui vient. J'ai passé mes matinées aux inscriptions et mes après-midi à faire tout le reste, donc très peu de petites croix

Les vacances sont donc arrivées aussi hier soir après la réunion parents-professeur à l'école. Plus de réveil à faire sonner pendant huit jours, c'est déjà ça.

Et pour commencer les vacances, je commence par vous raconter ce qui nous est arrivé ce matin.

La journée a démarré par les courses au supermarché du coin. Nous sommes parties et avons à priori oublié de fermer la fenêtre de la cuisine. Je parle de cette fenêtre car nous n'avons pas d'autres explications pour la suite des évènements.

Nous voilà de retour les bras chargés et pas de sacs pour vider le coffre. Pendant que je range les surgelés au congel, fifille rentre dans le cellier pour attraper un sac pour rentrer les courses plus vite.

Elle se met tout à coup à hurler en se réfugiant sur le plan de travail, bien haut pour elle. Elle a eu très peur et m'a fait très peur, mais plus grand était le problème auquel nous étions confrontées: il y avait un coq dans le cellier.

Nous avons un petit cellier avec la machine à laver, les étagères remplies de tout et de rien. Avant que je n'aie eu le temps de me demander comment j'allais virer l'intrus, un superbe coq sort en s'oubliant sur le sol et se dirige dignement vers la porte. Ouf!

Les sueurs froides disparaissent et naturellement, la petite ne veut plus aller chercher de sacs dans le cellier. J'en attrape un et elle file à la voiture le remplir, quand j'entends de nouveau un gloussement. Non, c'est pas vrai, il était seul, je venais de vérifier.

Cet âne, enfin, je parle du coq,( vous me suivez toujours) avait entraîné une de ses poules avec lui et celle ci avait élu domicile dans le tambour de ma machine resté ouvert. Super!

Bon, alors là, pas simple. Je ne suis pas une fille de la campagne, moi. Mes animaux familiers se cantonnaient aux chiens et chats. Je suis incapable d'attraper une poule et encore moins de l'approcher dans un milieu confiné.

Surtout que madame avait l'air très bien dans sa nouvelle demeure. Peut être avait-elle peur, peut être était-elle fatiguée? Toujours est-il qu'elle ne bougeait pas, pour peu qu'elle me ponde un oeuf dans la machine à laver. Là, j'étais vraiment dans la M.....

Les courses rangées, fifille calmée et dans sa chambre, j'ai attrapé mon balai et essayé de la faire sortir, elle s'est envolée dans le cellier, puis dans le salon se réfugiant derrière un meuble en laissant aussi des excréments derrière elle pour finir par passer par une porte fenêtre à grand coup d'ailes et disparaître dehors.

Un nettoyage  plus tard, on riait toute les deux. DH en rentrant en avait les larmes aux yeux: ça l'a beaucoup fait rire et en plus il m'a demandé: tu n'as pas pris de photo.

Très drôle!!!

On n'oubliera plus de fermer la fenêtre de sitôt et ma fille ne veut toujours pas rentrer dans le cellier.

Voilà, ne riez pas trop de notre mésaventure!

De travaux pratiques à l'école pour ma fille hier.

Technique polynésienne, elle a appris à tresser le Ni'au ( Ni'ooo).

Qu'est ce que le Ni'au : c'est tout simplement les palmes ou énormes branches des cocotiers.

Et ma foi, elle est assidue. Elle a décidé de le ramener en classe aujourd'hui pour que son maître lui montre comment finir.

Lorsque nous sommes arrivés, la chatte du voisin avait eu deux petits mais un seul avait échappé aux becs des coqs et poules qui traînent de jardin en jardin. Je ne serais vous dire à qui ils appartiennent, mais ils sont là.

le pire: le cocorico sous vos fenêtres comme réveil matin mais pas à l'heure du réveil bien sur, un régal. Vous allumez une lumière en pleine nuit, geste souvent suivi d'un cocorico, très agréable aussi. Il n'y a pas de double vitrage ici, et encore moins de volets. Ce n'est pas le genre de l'île.

Le plus impressionnant est leur envol. Un coq ne vole pas... Et ben si, les nôtres volent sur plusieurs mètres de haut à l'approche des chats des chiens, passe de la rue aux arbres, voir sur les toits des maisons les plus bas, dans un raffut pas possible à grand renfort de plumes qui volent en tous sens.

Au départ, entre exaspération et crainte, c'était un peu énervant, mais par la suite, on fait de moins en moins attention, et puis ils nettoient les jardins de toutes les bestioles de la terre.

En grandissant, le petit minou et sa mère venaient grappiller les restes des repas à heure fixe et on a fini par acheter des croquettes. Petit minou à fini par chasser sa mère (ingrat, va) de son territoire: notre terrasse.

Il a fallu acheter deux soucoupes pour l'eau et les croquettes( fifille aurait sorti la porcelaine autrement), mettre une vieille serviette sur une chaise pour qu'il fasse Dodo. Le voilà donc, installé dans un "quatre étoiles": chez nous. 

Vous avez remarqué, j'ai dit "quatre étoiles" et pas cinq, parce que monsieur n'a pas le droit de rentrer dans la maison, jamais. Ce n'est pas faute d'essayer régulièrement, on s'allonge au bord de la porte fenêtre, une patte à l'intérieur, puis une deuxième, les oreilles baissés: on ne sait jamais ça pourrait marcher. Ben non et puis quoi encore!

Alors il vient miauler sur le pas de la porte fenêtre à heure fixe, au cas où on aurait oublié que c'est l'heure de manger.

Reste à vous parler de ses trophés qu'il nous ramène régulièrement: souris vivantes ou mortes,cafards, oisillons, et en dernier, ce qui sûrement ressemble le plus à du caviar pour lui, les margouillats. Il en est fou et brave tous les dangers pour en avaler un.

Après nous avoir ramené ses proies, il vient chercher des calins tout fier de lui, ce qui dégoûte ma fille qui le gronde du coup. Pauvre petit minou, un si bon chasseur!

Voilà, C'est lundi. La routine reprend et surtout le trafic sur le chemin de l'école. Quand je dis trafic, je pense plutôt au mot embouteillages. Vingt minutes pour arriver à l'école tous les matins dont au moins la moitié, voir les trois-quarts du chemin est au ralenti, si ce n'est au pas ..... Tout cela pour, on va dire, cinq-six kilomêtres.

Ici, il existe une seule quatre-voies pour aller en ville (Papeete) donc le matin que ce soit sur la côte ouest ou est, la file de voiture est impressionnante et les ralentissements qui vont avec aussi.

Sur la côte Ouest, un service des Motoï ( police municipale) est mis en place sur certain carrefour, rond-point tous les matins. Hélas, cela n'arrange pas grand chose.

Et oui, même sous les tropiques, nous avons le droit à ce genre de situation, comme quoi!!!

Mais bon, je reste positive. Ce matin, rendez-vous est donné pour une  réunion-petit déj de préparation pour les activités de l'année qui vient du club que je fréquente. Il y a comme un parfum de reprise dans l'air.

Donc, tout va bien.

Aujourd'hui, c'est la rentrée scolaire. Six semaines de vacances ont passé si vite.

L'école reprend et l'emploi du temps qui va avec, aussi.

Cette année, le gouvernement local a mis en place des périodes de quatre semaines de cours entrecoupées d'une semaine de congé. Espérons que les enfants retrouvent vite leurs concentrations à chaque reprise. Pour les élèves qui viennent des îles souvent très éloignées, le problème des retours réguliers à la maison est encore creusé.

Par contre les horaires n'ont pas changé, c'est donc à 7 heures 30 que l'année scolaire commence:

, mon coeur.

C'est la dernière année scolaire en primaire.